Wattrelos : La ville a sa bière. Voisine de Roubaix, la Cité des Berlouffes comptait autrefois des brasseries artisanales sur son territoire. Elles ont disparu, bien avant que la brasserie Terken n'en fasse autant. Mais la municipalité a voulu qu'une bière porte de nouveau le nom de Wattrelos jusqu'aux gosiers assoiffés. La Bière Louf a été officiellement présentée le 10 Septembre. Elle titre à 6 degrés mais n'est pas fabriquée sur place. C'est une brasserie de Blaringhem qui la charge d'élaborer le breuvage.

Lille : Face aux statistiques alarmantes concernant le VIH, le Sidaction a décidé de dérouler un immense préservatif rose sur la colonne de la Déesse à la Grand-Place. « Les chiffres montrent une recrudescence de nouvelles infections dans le milieu gay, mais le plus gros problème reste les hétéros qui ne pensent que trop rarement à se faire dépister, et pas seulement pour le VIH! Ca fausse toutes les statistiques » clame un membre de l'association AIDES, avant de nous offrir des capotes estampillées du ruban rouge. Selon les organisateurs, le dispositif devrait rester en place jusqu'au 25 Septembre pour « Rappeler qu'en se protégeant, et en traitant correctement les séropositifs, l'épidémie pourrait être éradiquée en deux générations! ».

Douai : C'est une plaie béante dans l'alignement des « blocs gris » du faubourg de Béthune. Une explosion a littéralement soufflé l'immeuble « Limousin » situé le long de l'avenue du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny, à Douai, hier matin vers 1 h 30.En plus des blessés (onze dont deux graves au total), les secours ont dû évacuer l'ensemble du « Limousin » et de l'« Auvergne ». Après avoir erré une bonne partie de la nuit, certains évacués ont trouvé refuge chez des proches pour se reposer, d'autres au complexe sportif Marcel-Theuriet ou encore à l'hôtel. Les autres immeubles, dont les surfaces vitrées ont été brisées, faisaient déjà l'objet de réparations hier.Dans le quartier, le traumatisme est grand. Nombreux sont ceux qui, à la vue des dégâts, s'effondrent et réalisent. « J'étais avec mon enfant de six mois à l'hôpital parce qu'il avait reçu quelque chose sur la tête, témoigne un père, les yeux humides. Vous vous rendez compte ? On aurait pu être tués ! » C'est même presque un miracle que personne ne se trouvait au pied du « Limousin » quand l'explosion a eu lieu. « C'est grâce aux jeunes qui ont eu le courage d'entrer dans l'immeuble pour sortir les blessés », témoignent, unanimes, plusieurs mères de famille. Reste à déterminer les causes exactes de l'explosion. Des locataires du troisième étage du « Limousin » ont indiqué avoir senti une odeur de gaz dans la journée. Et il ne s'agissait apparemment pas d'une fuite sur le réseau...

Wazemme : Une vente aux enchères assez inhabituelle a eu lieu début septembre: un grand lot d'objets de culte catholiques datant de la fin du XIXème siècle et que l'on croyait disparus lors du premier conflit mondial a été mis en vente. Les collectionneurs, ravis ont ainsi eu l'occasion d'acquérir de magnifiques ciboires, goupillons, calices et autres bénitiers mis en vente par une personnalité ayant désiré conserver l'anonymat. On a pu noter la présence du recteur de la Cathédrale Notre-Dame de la Treille qui a déclaré avoir eu l'occasion de « racheter un peu du patrimoine religieux de notre Région ». Nul doute que certaines de ces pièces seront bientôt visibles lors des offices.

Douai : Réunion de travail des parquets belge et français. Hier matin, les enquêteurs de l'arrondissement judiciaire de Tournai et de la zone frontalière de la cour d'appel de Douai ont participé à une réunion de travail à Douai, sous l'égide du procureur de la République, et de la procureure du Roi à Tournai. Objectif : évoquer les affaires ayant un caractère transfrontalier, notamment en matière de stupéfiants, et coordonner le travail des équipes sur le terrain.

Don : Des épaves hors de l'eau. L'opération est menée conjointement par les gendarmes de la brigade fluviale de La Bassée, de la brigade nautique de Calais et les Voies navigables de France. Depuis le début de la semaine, et durant quinze jours, ce sont quelque 90 épaves de voitures, certaines criblées d'impacts de balles, repérées grâce à des relevés de bathymétrie, qui devraient être retirées du fond de la Deûle, entre l'écluse de Don et le pont de Sequedin, soit 10 km. Il s'agit pour la plupart de voitures volées, « jetées après usage ».

Haspres : Des Mayennais à la recherche du Poilu disparu. Depuis des années, les descendants du sergent Victor Lucas, soldat du 26e régiment d'infanterie territoriale de la ville de Mayenne tué à Haspres le 25 août 1914, mènent une quête éperdue. Ils sont à la recherche des restes de leur aïeul qui, en 1970, ont été, semble-t-il, transférés du cimetière d'Haspres à la nécropole d'Assevent, près de Maubeuge. Or, dans les deux communes, aucune tombe ne signale la présence de la dépouille. Hélas, ses deux petits-enfants, venus enquêter la semaine dernière sont repartis sans indice nouveau.

Mons-en-Pévèle : « Bunker archéologie » aux Journées du patrimoine. À partir de l'automne 1939 et pendant la Drôle de Guerre, le corps expéditionnaire anglais a créé une ligne de fortifications inachevée qui passe par la Pévèle. Un passionné lillois, Étienne Derdaele, a entrepris des recherches sur ces blockhaus, équipés d'un poste de tir antichar et d'un autre pour fusil-mitrailleur, qui n'ont jamais servi. L'un deux, au hameau de La Vincourt, à Mons-en-Pévèle, pourra être visité, dimanche, à l'occasion d'une balade commentée dans le village.